• Léon & Marie ♥

    Léon & Marie ♥

    Il était une fois, dans un petit village situé aux pieds des montagnes, un jeune homme prénommé Léon et qui avait deux rêves: partir à l'aventure et rencontrer l'amour de sa vie. Sa mère, une femme aimante et attentionnée, ne voulait pas le voir partir si tôt découvrir le monde. Déjà quand il était petit, s'il partait jouer trop près de la forêt, elle s'inquiétait, car des rumeurs racontaient qu'un loup rôdait.
    Alors quand il annonça, le jour de ses dix-huit ans: «Maman, Papa, je pars», cette dernière ne put s'empêcher de fondre en larmes. Son père était différent, lui était un homme sensé, et il savait que son fils devait partir. Il était jeune et il était normal qu'il quitte sa famille et le village, qui était vraiment tout petit. De plus, le père était fier de Léon. Il savait qu'en partant, celui-ci ne passerait pas sa vie à nettoyer les fosses septiques de ses voisins, contrairement à lui. Sa déclaration faite, Léon partit sans se retourner, il voulait voir ce que la vie pouvait lui apporter.
    Après plusieurs jours, Léon arriva enfin en ville, la où sa nouvelle vie pouvait commencer.
    Puisqu'il était censé dormir dans un lit après avoir passé plusieurs nuits dehors, dans le froid, il alla à l'auberge pour louer une chambre, en attendant de trouver une maison.
    Après s'être reposé, il prit une douche et aperçut la tache de naissance au creux de son poignet. Il repensa alors avec tendresse à son enfance et à sa famille qu'il venait de quitter. Son ancienne vie lui semblait déjà si loin. Avant de sombrer dans la mélancolie, il se ressaisit et décida de descendre en bas pour dîner.
    A son arrivée en début de journée, l'endroit était plus calme, mais le soir, l'auberge avait un aspect totalement différent. Il y avait des gens qui parlaient, rigolaient, jouaient aux cartes, un groupe de musiciens donnaient le rythme... Et au milieu de tout ce monde, la serveuse s'appliquait à accomplir la tâche pour laquelle elle avait été engagé, c'est-à-dire servir les clients, satisfaire leur moindre demande.
    Quand celle-ci arriva à la hauteur de Léon pour savoir ce qu'il désirait commander, il fut subjugué par les yeux merveilleux de la jeune femme. Il était rodé dans beaucoup de domaines: il savait pêcher, couper du bois, faire du feu, ... Mais il n'avait jamais appris comment réagir face aux élans du cœur. Il passa sa commande sans même s'en rendre compte, tellement il était troublé par la jeune serveuse. Il avait toujours rêver de voyager et il avait réalisé son rêve en venant ici. Il rêvait de rencontrer l'amour, mais il ne savait pas ce que c'était avant aujourd'hui. Mais il était sûr de lui, cette demoiselle était la femme de sa vie. Alors un différend se joua dans sa tête: avouer ses sentiments à la serveuse, et prendre le risque de se faire repousser, où ne prendre aucun risque, et souffrir le martyre à cause de son amour caché. Oui, il souffrirait le martyre, et il savait que si la personne avec de si jolis yeux ne voulait pas de lui, il se sentirait comme ces martyrs, ces gens morts en raisons de leur croyance religieuse ou politique. Sauf que lui, c'est d'amour qu'il mourrait.
    Quand la serveuse lui apporta sa commande et qu'elle lui demanda s'il souhaité autre chose, il lui répondit qu'il voulait un sourire, et elle lui donna sans hésiter.
    Au cours de la soirée, au fil de quelques conversations, il apprit que cette douce personne s'appelait Marie. Finalement, alors qu'il ne restait plus que quelques personnes dans l'auberge, Léon s'approcha du comptoir où était Marie, et sans lui laisser le temps de prononcer son habituelle phrase: «Vous désirez?», il se lança et lui fit une jolie déclaration d'amour, où il parlait de ses rêves qu'il avait depuis son enfance, et que découvrir le monde paraissait bien fade à côté de l'amour, que l'amour est le plus beau des voyages. Elle l'écoutait d'un air sceptique, pensant encore qu'il s'agissait d'un homme comme tous les autres, un homme mal intentionné. Elle essayait de résister à ses belles parole de séducteur, il n'était pas le premier à vouloir l'impressionner. Mais quand Léon cita Jean de La Fontaine, son attitude changea:
    «Amants, heureux amant,
    Voulez-vous voyager?
    Que ce soit aux rives
    Prochaines;
    Soyez-vous l'un à l'autre un
    Monde toujours beau
    Toujours divers, toujours nouveau;
    Tenez-vous lieu de tout, comptez
    Pour rien le reste».
    Le scepticisme de Marie se transforma en ébahissement. Certes ce n'était pas ses mots, mais il les disait avec tellement de sincérité, qu'elle sentit son cœur chavirer. Et quand il lui proposa au moins un rendez-vous, voire plus, elle accepta sans hésiter. Pour une fois elle n'avait pas su résister à de belles paroles et elle savait que désormais elle le suivrait jusqu'au bout du monde.
    Et vingt ans plus tard, quand elle repasse avec leurs deux enfants devant l'auberge où elle l'avait rencontré, elle ne peut d'empêcher de sourire et de penser qu'aujourd'hui encore, elle le suivrait jusqu'au bout du monde.

     

     

    J'ai écris ce texte en début d'année, car à la fac, en technique d'expression on devait écrire un texte à partir de mos donnés (ils sont signalés en couleur). J'ai mis un certain temps à l'écrire, mais j'ai adoré malgré tout (du moment que j'écris...)

    N'hésitez pas à donner votre avis, même les critiques (du moment qu'elles sont CONSTRUCTIVES sont les bienvenues ☺)

    Voilà, Bonne nuit sleep       

     
     
     

     

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