• Sans luiEncore un jour qui passe... Un jour sombre et triste. Encore un jour sans rire, encore un jour sans sourire. Pourtant, aujourd'hui était un jour heureux. Il y avait du soleil, c'était une belle journée. Ils étaient, comme chaque dimanche, tous réunis au Terrier. Aujourd'hui, alors que sa sœur en était à son huitième mois de grossesse, il avait appris que son plus jeune frère allait lui aussi devenir père, pour la première fois. Et pourtant, rien de tout cela ne parvenait à le rendre heureux.

    Non, rien, rien depuis le 02 mai 1998 ne pouvait rendre George Weasley heureux. Plus rien, depuis cette nuit, cette fameuse et terrible nuit où il avait perdu Fred, son  frère, son jumeau, la moitié de lui-même. C'était comme si une partie de lui était morte en même temps, comme si son propre cœur s'était également arrêté de battre.

    Cela faisait presque huit ans. Huit longues et terribles années où chaque jour il devait affronter cette solitude. Il s'en était passé des choses depuis tout ce temps.

    Il avait décidé de continuer à gérer la boutique de farces et attrapes. Plus avec le même entrain, certes, mais il avait continué seul ce qu'ils avaient commencé à deux. Depuis peu, Ron avait décidé de le rejoindre. Ses frères et sa sœur s'étaient tous mariés et étaient devenus parent, sauf Charlie. Même lui. Quelques temps après la bataille de Poudlard, il avait recroisé Angelina. Tous les deux avaient beaucoup parlé. De l'école, de leurs souvenirs, et de Fred... Elle en avait passé du temps à essayer le réconforter, sans jamais y parvenir... Et puis avec le temps, ils s'étaient rapprochés, et après plus de deux ans ensemble, il l'avait demandé en mariage. Et peu de temps après, ils avaient eu deux enfants: Roxanne et Fred.

    Malgré tout, à part quelques sourire presque forcés, la joie refuse de revenir dans sa vie. Il sait que c'est injuste pour sa femme et ses enfants. Il les aime, profondément, mais c'est comme ça, il n'y arrive pas. Car en les regardant, il voit tout ce que Fred n'aura jamais: une femme à aimer, des enfants à chérir, et aussi des neveux et des nièces à qui apprendre pleins de bêtises. Non, Fred ne verra jamais tout ça.

    Et tel était le fardeau de George. Se levait chaque jour et se couchait chaque soir, avec cet énorme trou dans son cœur qui ne se refermera jamais, et se regarder dans le miroir en ne voyant pas son propre reflet, mais celui de son frère, qu'il ne pourra plus jamais voir, à qui il ne pourra plus jamais parler, avec qui il ne pourra plus jamais rire...

    Il sait que tous les jours de sa vie seront ainsi. Il sait que ses proches s'inquiètent pour lui. Mais comment, comment leur dire que tous les efforts du monde ne parviendront jamais à combler le vide que son frère à laisser en les quittant? Comment pourraient-ils comprendre que sa vie est à jamais réduite à n'être rien de plus qu'une pâle et triste existence?

    Alors, en effet, chaque jour, quand il peut, il se force à sourire, il sait que cet effort fait plaisir à sa mère, même si au fond d'elle, elle sait que son fils a le cœur brisé, car elle aussi. Mais c'est ainsi, la guerre a fait de nombreuses victimes. Son frère est mort pour la paix, pour la liberté du monde des sorciers.

    C'est injuste, mais pour le reste de sa vie, George Weasley doit vivre sans son frère, sans son jumeau, pour le reste de sa vie, George Weasley doit se contenter de n'être que la moitié de lui-même, condamné à une vie sans bonheur...

    Sans lui

    Coucou! Comment allez-vous? :) ça fait un moment que je n'ai pas écrit, et c'est un plaisir de pouvoir le faire ^^ (bon, en réalité je n'ai pas le temps, mais c'est plus passionnant que de faire ma valise, et j'avais tellement envie d'écrire, voilà ^^'), ça fait longtemps que j'avais envie d'écrire un OS sur les jumeaux Weasley, alors c'est sûrement du vu et du revu, mais je tente quand même, il n'y a rien d'original, mais écrire sur eux me tenait à cœur, voilà, bonne lecture smile


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    " La flamme de mon coeur "

    Aujourd'hui est un jour important pour Harry. En effet, son deuxième fils, Albus Severus Potter rentre à Poudlard. Celui-ci est terrifié à l'idée de se retrouver à Serpentard. Harry s'est donc résolu à le rassurer, mais il ne sait pas vraiment s'il a réussi. Mais il ne peut pas en vouloir à son fils, lui aussi avait connu la même peur à son âge.

    Sur le quai de la voie 9-3/4, il avait rejoint, avec Ginny et ses enfants, ses amis de toujours, Ron et Hermione, dont leur fille Rose rentrait également en première année à Poudlard.

    Pendant que leurs enfants montaient dans le train, Ron désigna aux trois autres d'un signe de tête un homme qui se trouvait à quelques mètres d'eux.

    Harry l'aurait reconnu entre 1000: Drago Malefoy, son ennemi depuis son premier jour à l'école de sorcellerie. Sentant qu'on l'observait, le blond se retourna et salua furtivement les 4 amis.

    Mais ce que personne ne remarqua, c'est qu'il avait, l'espace d'un instant, plongé ses yeux gris dans ceux verts du brun. Personne ne l'avait remarqué, sauf Harry. Personne ne l'avait remarqué, car personne ne connaissait le lien qui les avait un jour réunit.

    FLASH-BACK//19 ANS PLUS TÔT

    La guerre était enfin terminée. Harry était venu à bout de Voldemort. Mais malgré tout, Harry ne se sentait pas heureux. Des gens étaient morts dans cette guerre, des gens qu'il aimait.

    Sirius, Dobby, Hedwige, Remus, Tonks, Colin, Fred... Fred. Il avait eu du mal à regarder les Weasley dans les yeux après ça. Mais ils ne lui en voulaient pas. Ce n'était pas sa faute. Il le savait, mais des familles avaient été détruites ce jour-là, et rien que d'y penser, ça le plongeait dans une tristesse indescriptible.

    Il était triste, alors que tous les sorciers le félicitait d'avoir mis fin à cette guerre.

    Alors, chaque semaine, il venait dans ce café moldu peu fréquenté, juste pour souffler un peu, pour se ressourcer en quelques sortes.

    Il était donc là, assis à la même table tous les mercredis, à boire un café et à lire le journal, quand il aperçut, venant d'entrer, une chevelure blonde platine. Il pensait halluciner, mais quand il croisa ce regard gris, il sut que ce n'était pas un rêve: Drago Malefoy était là. Il ne l'avait pas revu depuis la bataille de Poudlard.

    Mais que faisait-il ici? Dans un café moldu? La curiosité étant trop forte, Harry prit ses affaires et se dirigea vers la table où venait de s'asseoir son ennemi de toujours.

    «Je peux? Demanda-t-il, en désignant la chaise vide en face de lui»

    Malefoy le regarda, sans cacher son étonnement, puis l'invita à s'asseoir.

    Un silence pesant s'installa aussitôt, alors l'ancien Serpentard se décida à prendre la parole.

    «Que veux-tu? Lança-t-il d'une voix froide. Je sais que tu n'as pas quitté ta place pour le plaisir de ma compagnie, alors que fais-tu ici?

    - C'est vrai, répondit Harry, en fait, c'est par curiosité.

    - Explique-toi.

    - Je me demande pourquoi, toi, Drago Malefoy, le sorcier qui a toujours clamé haut et fort, et avec fierté, être un Sang-Pur, pourquoi tu te retrouves dans ce café. Étonnant non?

    - Étonnant en effet. Je suppose que je fais la même chose que toi.

    - Qu'est-ce que tu veux dire?

    - Je me cache. Tu fuis la célébrité, moi, je fuis les gens qui me regardent avec dédain et mépris. Ma famille n'est plus aussi prestigieuse qu'avant. Père dis que ce n'est qu'une question de temps, qu'il vaut mieux rester discret pour l'instant. Alors je viens ici, où personne ne me connaît. Et, je dois dire que leur café est plutôt bon.»

    En disant cela, il but une gorgée.

    Harry vit alors Drago sous un nouveau jour, sous une facette qu'il avait très rarement vu chez lui: la vulnérabilité.

    «Je voudrais savoir quelque chose... Risqua Harry.

    - Vas-y, l'encouragea le blond.

    - Pendant la guerre, quand Ron, Hermione et moi avons été capturé, je sais que tu m'as reconnu quand on était au manoir.Pourquoi tu n'as rien dit?

    - Je t'ai déjà répondu à cette question.

    - Non justement, et je veux savoir pourquoi tu m'as sauvé.

    - Je t'ai sauvé la vie, tu as sauvé la mienne alors n'en parlons plus. On est quitte.»

    Le ton qu'employa Drago fit comprendre à Harry que le sujet était clos.

    A vrai dire, Drago ne savait pas pourquoi il n'avait rien dit.

    Il avait juste écouté son instinct. Il savait que sa famille aurait été fière de livrer «le survivant» à leur maître, mais lui non. Il avait su à ce moment-là qu'il ne pouvait pas dénoncer Harry. Certes, c'était un Gryffondor, c'était son ennemi, celui qui avait refusé son amitié, mais quelque chose en lui lui avait dit qu'il regretterait d'avoir sacrifié celui que tout le monde appelait «l'élu» juste pour la gloire de sa famille. Ce sentiment avait été bref, car peu de temps après, Harry l'avait désarmé, le privant ainsi de sa baguette, il avait alors regretter sa faiblesse. Mais aujourd'hui, il sait qu'il a bien agit, et pour la première fois de sa vie, il ne ressent pas le besoin de se vanter pour ce qu'il a fait.

    Voyant qu'il n'obtiendrait pas de réponse, Harry n'insista pas, et il se contenta de boire son café en silence, en compagnie de celui qu'il avait considéré comme son ennemi pendant de nombreuses années.

    ***

    La semaine suivante, Harry et Drago se retrouvèrent à la même heure au même endroit, et décidèrent de prendre leur café ensemble. Pendant quelques minutes qui parurent des heures aux deux jeunes hommes, un silence pesant s'installa, jusqu'à ce que Drago décide de le briser.

    « Comment vont Weasley et Granger?

    - Bien, répondit Harry, qui comprit que c'était un sujet de discussion trouvé pour mettre fin au silence qu'un réel intérêt pour ses deux meilleures amis. Ils vont biens. Depuis la fin de la guerre ils sont ensemble. Mais ils se disputent toujours autant. Et toi? Comment vont tes amis?

    - Le seul avec qui je sois resté en contact est Blaise Zabini, et il se porte comme un charme.»

    Après cela, la conversation s'engagea naturellement, et curieusement, Harry apprécia cet échange avec Drago, et ce plaisir fut partagé par le blond.

    Après quoi, ils prirent la décision de se retrouver toutes les semaines en secret.

    ***

    Et ainsi passèrent les semaines, où les deux jeunes hommes tissèrent une amitié. Pas une amitié instable, où existait encore la rancœur des années passées. Non, il s'agissait là d'une amitié sincère.

    ***

    Au début de leur relation, Malefoy s'était montré satisfait de cela: il avait toujours espéré que le célèbre Harry Potter soit son ami. Mais avec le temps, il avait compris qu'il était plus qu'une célébrité, il était quelqu'un d'attachant, de fidèle, un ami qu'on aime pour ce qu'il est. Seulement voilà, même s'il ne l'avouait pas, Drago s'attachait de plus en plus à l'ancien Gryffondor, et ce n'était pas seulement de l'affection au sens amical du terme.

    *** 

    De son côté Harry se posait également pas mal de questions. En effet, il aimait Ginny de tout son cœur, et il se voyait faire sa vie avec elle, mais il ne pouvait pas faire comme si la présence du blond ne l'importait pas, il ne pouvait pas ignorer son cœur qui se serrait à chaque fois qu'ils se séparaient. 

    ***

    Cela faisait maintenant un an que Drago et Harry se retrouvaient chaque semaine dans la café, sans le dire à qui que ce soit. La relation entre les deux jeunes hommes avait évolué, mais aucun des deux ne voulait admettre ce qu'il ressentait.

    Cependant, Malefoy n'avait pas été un Serpentard pour rien, plutôt que d'avouer à Potter ses tendres sentiments, il tenta une approche pour le cerner subtilement.

    « Alors Potter, comment va la fille Weasley?

    - Ginny, c'est Ginny.

    - OK, bon. Comment va Ginny? Je veux dire entre vous, ça se passe bien?

    - Oui, très bien, répondit Harry, étonné par la question, et il ajouta quelque peu embarrassé, je lui ai demandé sa main il y a trois jours, et elle a dit oui.»

    A ses mots, le blond se ferma immédiatement. Pour ne pas perdre contenance devant son «ami», il préféra partir.

    « Très bien, bon, il faut que j'y aille. A plus tard Potter.»

    Et il laissa là, un Harry interloqué et à la fois comblé d'amour, mais dont le cœur se sentait infiniment malheureux...

    ***

    Les semaines qui suivirent, Harry se rendit au café, mais Drago ne s'était pas présenté au Rendez-Vous, pas depuis le jour où il avait appris les fiançailles du jeune Potter.

    Mais ne voulant pas en rester là, Harry décida de se rendre au manoir des Malefoy. Il voulait absolument savoir pourquoi le blond lui posait sans cesse des lapins.

    ***

    A peine fut-il arrivé qu'un elfe de maison lui ouvrit et l’emmena dans un petit salon privé, où on le fit attendre. L'attente fut courte, Drago vint à sa rencontre quelques minutes après. Harry allait se lever, mais Drago lui fit signe de rester assis et s'installa en face de lui.

    « Que fais-tu ici Potter? Demanda-t-il d'une voix glaciale.

    - Je veux une explication, répliqua l'homme à la cicatrice d'un ton ferme, tu ne viens plus à nos Rendez-Vous du jour au lendemain, sans prévenir. Dois-je en conclure que tu t'es lassé de moi?

    - Et bien, tu vas épouser Ginny, moi Astoria, on n'a plus rien à faire ensemble»

    La nouvelle du futur mariage du blond fit l'effet d'un coup de poignard dans son cœur, cependant il ne comprenait pas le lien entre les deux.

    « Et alors, en quoi nos unions respectives nous empêchent-t-elles d'être amis?»

    Pour la première fois de sa vie, Harry vit l'ancien Serpentard rougir. Ne sachant que répondre, il s'apprêtait à partir, mais le brun lui prit le bras.

    « Il n'est pas question que tu te défiles cette fois.

    - Je ne suis pas obligé de te répondre.

    - Pourquoi ne laisses-tu pas parler ton cœur pour une fois? Tenta Harry, Pourquoi ne pas avouer tes sentiments?

    - Je ne vois absolument de quoi tu parles. Tu dérailles Potter.

    - Très bien, il se plaça en face de Malefoy, et dit, Répète-moi ça sans rougir»

    Mais il en fut incapable.

    Comprenant la signification de ce silence, Harry s'approcha lentement de son ancien ami, et l'embrassa tendrement sur les lèvres.

    « Harry...

    - Dis-moi maintenant que tu ne ressens rien pour moi.

    - Je ne peux pas.

    - Je sais. C'est pareil pour moi... Drago... Si tu savais à quel point tu m'as manqué...

    - Mais pourquoi? S'énerva le blond, si tu as des sentiments pour moi, pourquoi épouses-tu Ginny?

    - Tu vas bien épouser Astoria.

    - Je lui ai officiellement demandé sa main après que tu m'ais dit pour toi et Ginny.

    - Tu... Tu l'aimes?

    - Je l'apprécie. C'est une belle femme, intelligente, cultivée, de bonne famille. Nous nous entendons bien. Je pensais pouvoir l'aimer un jour, mais c'était avant.

    - Avant quoi?

    - Avant toi. Un Malefoy ne faiblit jamais à avouer ce qu'il a sur le cœur, mais je vais faire une exception pour toi. Au début, quand on s'est retrouvé, j'ai été heureux de pouvoir te compter parmi mes amis, mais, avec le temps, en apprenant à connaître celui qui se cache derrière un nom, je t'ai apprécié davantage. Et au fil des semaines, mon cœur réclamait plus qu'une relation amicale. Mais je sais que tu aimes Ginny. Et je comprends, elle est très belle, et tu l'as connais depuis longtemps.

    - Je suis d'accord. Ginny s'est... La femme de ma vie, je l'aime sincèrement, de tout mon cœur. Entre nous, c'est un amour pur et sincère. Elle est mon vrai premier amour. Mais Drago, ce que je ressens pour toi c'est différent. Mon cœur brûle de désir quand je te vois. Tu me fais ressentir des choses que je n'avais jamais ressenti avant... Et ça me détruit, car je suis pris aux pièges, coincé entre un amour pur et sincère, avec une jeune fille incroyable, qui est la sœur de mon meilleur ami, la fille de ceux qui m'ont accueilli et aimé comme si j'étais leur propre fils. Et puis, il y a toi. Toi avec qui je sais que je vivrais une histoire forte et passionnelle si tu me l’autorisait, avec qui je pourrait croire que tout est possible si tu m'en donnais le droit.»

    Pour toute réponse, Drago embrassa ardemment Harry, et celui-ci répondit à ce baiser avec passion. 

    ***

    Étant seuls au manoir, les parents de Drago étant en voyage, les deux jeunes amants avaient passé toute l'après-midi et le début de soirée à s'embrasser, répondant à leurs pulsions, voulant vivre au maximum leur passion. 

    ***

    Allongés côte à côte, les deux jeunes hommes se posaient pas mal de questions, la plus importante étant: avaient-ils un avenir ensemble? La réponse semblait déjà écrite, mais peut-on empêcher deux personnes de s'aimer?

    - Et maintenant? Demanda Harry, en tournant visage pour regarder celui de son amant

    - Maintenant, répondit celui-ci, on devrait partir.

    - Partir??? Mais c'est impossible, on ne va pas s'enfuir tout de même, on ne peut pas et...

    - Je sais, le coupa Drago, et dit dans un sourire, ce serait trop demander pour un Gryffondor, ce ne serait pas courageux. Je pensais plutôt qu'on pourrait partir loin quelques jours rien que pour nous, et après... Après...

    - J'ai compris. Assumer nos responsabilités, et épouser les femmes à qui l'on a promis une future union...»

    Après ça, ils dormirent quelques heures, et dès le lever du soleil, partir en transplanant, dans le Sud de le France, dans un endroit peu fréquenté, pour passer du temps en amoureux.

    ***

    Ces quelques jours furent magiques, romantiques, des jours qu'ils n'échangeraient pour rien au monde. Ils étaient tous les deux ensemble, heureux et amoureux, à en oublier un peu trop la réalité.

    Cependant, celle-ci les rattrapa quand ils furent temps pour eux de retourner en Angleterre...

    «Je crois que... Commença Harry, hésitant

    - Oui, répondit Drago, qu'est-ce qu'il y a chéri?

    - Je crois que, je crois qu'il est temps qu'on rentre

    - Quoi??? s'énerva Malefoy, tu veux me quitter?

    - C'était ton idée, se défendit Harry, on savait bien qu'il faudrait en arriver là

    - Je sais très bien ce que j'ai dit, mais... On pourrait rester ici, tous les deux, personne ne nous connaît, on pourrait passer notre vie là, sans ne rien devoir à qui que ce soit, personne ne pourrait nous trouver ici, ce serait l'endroit parfait.

    - Je sais mais...

    - Je vois, comprit Drago avant que Harry ne finisse sa phrase, Tu veux retrouver Ginny...

    - Drago, je... Je t'aime tu le sais, mais j'ai demandé Ginny en mariage, je tiendrai ma promesse, car je ne peux pas l'abandonner.

    - Mais moi, tu peux!

    - Toi aussi, tu as Astoria.

    - Oui, mais moi je ne suis pas amoureux d'elle!

    - Tu finiras par l'aimer. Un jour, sans t'en rendre compte, tu l'aimeras, tu te rendras compte que c'est la femme de ta vie, que malgré tout, elle fait chavirer ton cœur, tu le sauras en un regard, Et ce jour là, tu ne penseras plus à moi...

    - Je ne cesserai jamais de penser à toi...

    - Moi non plus... Tu as mis le feu à mon cœur Drago, et ce feu, ce feu là, que Ginny n'a jamais réussi à faire naître en moi, ce feu là ne s'arrêtera plus, je continuerai jusqu'à la fin de ma vie de t'aimer, dit-il avec les larmes aux yeux

    - Alors reste, lui demanda Drago

    - Je...

    - Harry, s'il te plaît.

    - Je suis perdu, je t'aime, mais Ginny aussi... Aux derniers jours de ma vie, tu seras le dernier à hanter mes pensées mais... Pardonne-moi.

    - Je vois, je... Je ne vais pas dire que je ne t'en veux pas, mais c'est ton choix et je le respecte. Tu es quelqu'un de bien Potter, et Drago se pencha pour murmurer à son oreille, je crois que c'est cela qui m'as le plus plu chez toi, ça et tout le reste aussi. Ensuite, ajouta-t-il en se remettant droit, je te propose une dernière chose. Tu écris une lettre, et moi j'en écris une, et on ne les lira que le jour de nos unions respectives, histoire de boucler la boucle, qu'en dis-tu?»

    Harry, étant comme Drago, au bords des larmes, ne pu rien dire, mais hocha la tête.

    Alors, ils mirent sur papier, ils mirent en mots ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, passion, sentiment, amour, tristesse, cœur déchiré, mais ils leur avaient fallu faire un choix, et ce n'était pas le plus heureux, mais sans doute le plus raisonnable, et ils l'assumeraient, ils ne pouvaient pas faire autrement maintenant...

    Harry et Drago, après s'être échanger leur lettre, profitèrent d'une ultime étreinte, d'un ultime baiser, et Drago prit la main d'Harry, et ils transplanèrent chez eux.

    Ils se retrouvèrent dans une petite ruelle de Londres. Ils se regardèrent tous les deux, et sans se dire un mot, ils partirent chacun de leur côté, laissant derrière eux une courte, mais une belle histoire d'amour...

    *** 

    Après ça, Harry alla chez les Weasley, retrouver Ginny, et essaya de chasser Drago de ses pensées à chaque fois qu'il la prenait dans ses bras, à chaque fois qu'il l'embrassait, à chaque fois qu'il lui murmurait des «je t'aime» au creux de l'oreille.

    Le jour de son mariage, malgré tout, il était heureux, car il savait qu'il ne regretterait pas d'épouser Ginny, mais il n'oublia pas de lire la lettre de Drago.

     «Cher Harry,

    Alors ça y est, c'est le grand jour, tu vas l'épouser, elle, me laissant avec une femme qu'on a choisi pour moi. J'essaie de t'en vouloir, mais je n'y arrive pas, mon cœur m'empêche de t'en vouloir.

    Donc je vais juste de rappeler encore une fois que je t'ai aimé, et que je t'aimerai toujours. Tu m'as dit que je finirai un jour par aimer Astoria, très certainement, mais pas autant que toi. 

    Je te souhaite, mon amour, tout le bonheur du monde auprès de Ginny, et rend là heureuse, elle le mérite. 

    Tendrement, et amoureusement,

    Drago

    PS: Ne t'inquiètes, je comprends ta décision, et je sais que mes sentiments étaient partagés, alors vis ta vie, et sois heureux»

    Harry avait eu les larmes aux yeux après avoir lu les ultimes mots de son ancien ennemi, devenu amant, et aujourd'hui, son ancien amour. Il était ému par ces mots, qu'il savait être les derniers, et son cœur souffrait, mais après avoir séché ses larmes, il se sentit plus léger, se sentant prêt. Drago avait compris qu'il allait culpabiliser, et ce mot s'était l'occasion de le libérer d'un poids. Et ça avait marcher. Il était désormais plus prêt que jamais à épouser Ginny, et il savait que c'était finalement la meilleure décision de toute sa vie... 

    RETOUR AU PRESENT

    Alors, oui, Harry était le seul à avoir remarquer le regard de Drago, car il était le seul à connaître leur histoire. Il était le seul à savoir le sentiment qui les avait uni, et qui continuait toujours de les unir. Car oui, il est heureux, il est amoureux, Ginny est la femme de sa vie, mais comme il l'avait prédit à Drago 19 ans auparavant, la flamme que celui-ci avait fait naître dans son cœur n'était toujours pas éteinte, et elle ne le sera jamais...

     

    " La flamme de mon coeur "                           " La flamme de mon coeur "       " La flamme de mon coeur "

     

     

     

    Et voilà!!! Après avoir fait un sondage, vous avez décidé à majorité qu'il serait sur Drarry, et après de longs mois, le voici! Alors, je n'aime pas ce couple, ça a donc été compliqué pour moi d'écrire sur un personnage qu'en plus je n'aime pas (Drago), mais j'avoue que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire cet OS :) Après, je pense que beaucoup vont être déçus, car ils ne finissent pas ensemble. Mais c'était un choix, et je pense que ça change de style, ça montre autre chose qu'une belle histoire d'amour avec un "happy end", leur amour a beau être fort, il y a un choix à prendre, et un cœur déchiré entre deux personnes qu'il aime... Dans la vie ce n'est jamais simple, et je ne sais pas pourquoi, j'ai choisi cet OS pour donner une autre vision, alors qu'en général, mes OS ou fanfic n'ont pas forcément cet aspect là. C'était un choix, et j'ai beaucoup aimé l'écrire, j'espère juste que vous ne serez pas déçu.

    Voilà, après pour les fanarts, c'est un peu le même esprit dans lequel j'ai écrit, le style "la vie continue malgré tout", voilà voilà, n'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire =)


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  • En apprenant qu'une bataille, très certainement la dernière de la guerre contre Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, celle qui allait être décisive, était en train de se dérouler au moment même à Poudlard, Olivier n'avait pas hésité un seul instant à abandonner son entraînement quotidien de Quidditch pour  transplaner dans le bar d'Alberforth Dumbledore à Pré-au-Lard dans le but de participer au combat.

    ___________

    Il savait que c'était dangereux, et qu'il risquait de mourir, il savait à quoi il s'exposait, mais il ne pouvait pas tranquillement voler sur son balai à défendre ses buts alors que le sort de l'humanité était en jeu. Il était peut-être fou de Quidditch, mais il savait qu'il y avait des choses quand même plus importante dans la vie. Il savait donc très bien à quoi il s'exposait.

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    En arrivant dans la salle sur demande de Poudlard -salle dont il n'avait jamais entendu parler durant sa scolarité- il fut surpris de voir autant de gens réunis pour la même cause: espérer mettre un terme au règne de Voldemort.

    Il y avait tellement de monde au début, qu'il ne reconnut personne. Et puis en descendant les escaliers, il remarqua la présence d'ancien camarade, qu'il avait plus ou moins connu: Cho Chang, Colin Crivey, Dean Thomas, Seamus Finnigan, Lavande Brown, les jumelles Patil, ..., etc. Et évidemment, ses anciens coéquipiers de Quidditch: Fred et George, Angelina et Alicia. Il s'étonnait de ne pas voir Katie, quand tout d'un coup il sentit une main sur son épaule.

    "Salut, entendit-il derrière lui

    - Salut Katie, répondit-il, reconnaissant sa voix, un sourire naissant inconsciemment sur ses lèvres, tu vas bien?

    - Comme quelqu'un prêt à se battre, lui dit-elle, en lui faisant face, et toi?

    - Je vais bien.

    - Très bien. Tu viens, on va rejoindre les autres.

    - D'accord, je m'étonnais d'ailleurs de ne pas te trouver. J'avais cru en vous voyant si proche à Poudlard, que vous seriez  restées en contact...

    - Evidemment, s'exclama la jeune fille avec sa spontanéité habituelle, c'est juste que, ajouta-t-elle en baissant la voix, quand je t'ai vu arriver... Je... Je voulais juste... Euh... Venir te saluer...

    - Ca me fait plaisir que tu sois venue me parler, lui dit-il dans un sourire"

    Et ils partirent rejoindre ceux avec qui ils avaient participés à de nombreux matchs quand ils étudiaient à Poudlard. Olivier avait dit vrai à Katie, il était content de la revoir. Il ne s'en était jamais rendue compte jusqu'à maintenant, mais sa présence lui avait manqué. Pourtant quand il y pensait, elle était celle, sans compter Harry, avec qui il avait passé le moins de temps. Elle avait été la dernière poursuiveuse à intégrer l'équipe, et à part de rare fois, ils s'étaient rarement parlé en dehors des entraînements, et leur conversations tournaient toujours autour du Quidditch, des cours et des examens. Mais pourtant, en la revoyant aujourd'hui, il se rendit compte qu'elle lui avait beaucoup manqué, plus qu'il ne l'aurait imaginé, mais il ne savait dire pourquoi...

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    En attendant le retour d'Harry, Olivier et les filles discutaient de leur vie, de ce qu'ils étaient devenu chacun de leur côté, après la fin de leurs études. Ainsi, il apprit qu'Angelina avait suivi une formation pour devenir médicomage, mais qu'elle avait abandonné après avoir été contacté par une équipe de Quidditch il y avait un peu moins d'un an, qu'Alicia avait obtenu une place comme couturière dans une boutique de mode soricère de Londres, avant que celle-ci ne ferme, la propriétaire étant une née-moldue, ayant dû se cacher. Depuis, Alicia n'avait pas recherché d'autres métiers, les temps étant difficile. Et Katie, elle, suivait des études pour s'occuper des animaux. Cela n'étonna pas Olivier, Katie avait toujours était une fille douce, sensible, douée d'une grande compassion et d'empathie pour les autres... Telles étaient les pensées d'Olivier à son égard. Mais cela, bien sûr, il ne s'en rendit pas compte immédiatement...

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    Quand un plan d'attaque fut enfin établi, Katie, Angelina et Alicia partirent de leur côté avec Kingsley Shackelbott et Remus Lupin. Olivier, quant à lui, partit se battre avec Seamus et Neville.

    Il se battit sans relâche contre les mangemorts, ne pensant qu'à une chose: se défendre contre le plus de mangemorts possibles, en espérant ainsi que plusieurs vies soient épargnés.

    Quand il ne s'agissait pas de Quidditch, il était quelqu'un de plutôt calme et pacifique, mais là, il savait qu'il devait être sans pitié s'il voulait être utile dans cette guerre, il n'était pas venu ici pour être un fardeau pour les autres.

    ___________

    Pendant la trêve au milieu de ce carnage, Olivier aidait Neville à s'occuper des survivants, ou tout du moins à s'occuper des corps à ramener dans la Grande Salle... Celle-ci était remplie de gens blessés, de gens mourants, ou de gens déjà morts. Il avait entendu dire que Lupin et Tonks étaient partis, laissant orphelin un bébé de quelques mois... Il avait aperçu les Weasley réunis autour d'un corps, pleurant à chaudes larmes. S'approchant discrètement, son cœur se serra en apercevant le corps de Fred sans vie.

    ___________

    "Tout cela est tellement injuste", se dit-il, en déposant parmi tant d'autres, Colin Crivey, lui aussi décédé dans cette impitoyable combat. Il resta agenouillé quelques secondes près de lui, ne sachant quoi penser, le cœur rempli de tristesse et de colère, il était si jeune...

    Se relevant doucement, il se mit à regarder autour de lui, pour voir comment aller les gens à qui ils tenaient, pour se rassurer, voir si ses amis allaient bien... Il repartit à sa tâche, en espèrant ne pas tomber sur le corps de Katie, il ne supporterait pas de la perdre. Il s'arrêta de marcher en se rendant compte de ses pensées.

    "Mais que m'arrive-t-il? se demanda-t-il, pendant près de 4 ans je ne l'ai pas vu, on s'échangeait juste quelques lettre pour Noël et nos anniversaires, tout comme avec les autres, et pourtant voilà qu'aujourd'hui je n'arrête pas de penser à elle... C'est étrange..." Il essaya, en vain, de chasser la jolie brune de ses pensées.

    ___________

    ___________

    A l'extèrieur du château, Katie aidait les blessés à se relever, à se mettre à l'abri, essayant de réconforter les plus jeunes comme elle le pouvait. Après avoir ramené un jeune Poufsouffle à l'intèrieur du château, elle s'asseya sur les marches de l'entrée, pour souffler un peu. Elle se mit alors à penser à Olivier. Elle ne savait pas où il était, ni même s'il allait bien. En tout cas, elle espérait qu'il était toujours en vie. Quand elle l'avait revu tout à l'heure, elle s'était précipitée sur lui, car malgré la bataille, elle était heureuse de le revoir. Dans les quelques lettres qu'elle lui avait envoyé, elle avait souvent eu envie de l'inviter à aller boire un verre, pour discuter, pour se retrouver, mais la peur d'un refus l'avait toujours décidé à ne rien demander.

    Car ce que la jeune n'avait jamais dit à personne, ni même à Angelina et Alicia, qui était pourtant ses meilleures amies, c'est qu'elle avait eu à l'époque de Poudlard, des sentiments pour Olivier. Elle ne saurait expliquer comment ça a commencé. Elle l'avait vu jouer au Quidditch, alors qu'elle était en première année et qu'elle l'observait des gradins. Elle était impressionnée par sa technique et le souaffle qu'il avait réussi à arrêter d'une seule main.  Et puis l'année d'après, elle avait passée les essais et avait été prise dans l'équipe. Et au cours de sa troisième année, elle se rendit compte qu'elle ressentait plus que de l'admiration pour le jeune homme. Elle n'arrêta pas de penser à lui. Mais elle avait vite compris qu'il n'était pas intéressé. Les seules fois où ils se parlaient, les seules sujets de conversation étaient le Quidditch, les cours et les examens. Etant timide, elle n'avait jamais osé lui parler plus, pensant que s'il avait voulu, il lui aurait parlé un peu plus.

    Donc elle s'était faite à l'idée, puis il était parti de Poudlard, et elle avait compris quand il était descendu du train, en lui adressant un simple signe de main comme à n'importe lequel de ses amis, qu'elle n'aurait jamais aucune chance avec lui. Mais en le revoyant ce soir, elle avait compris qu'elle éprouvait toujours des sentiments pour lui, malgré le temps qui était passé, son cœur avait gardé une place pour celui qui avait été pendant trois années son capitaine. Elle se promit alors, en regardant les étoiles brillaient dans le ciel, que s'ils s'en sortaient vivant tous les deux, qu'elle lui avouerait ses sentiments, juste pour être libérer d'un poids, et pour espérer passer à autre chose. Car elle savait très bien  qu'après ce soir, elle n'aurait peut-être plus jamais l'occasion de le recroiser...

    ___________

    En retournant dans le hall, Olivier aperçut de dos une jeune fille assise dans les escaliers, son cœur rata un battement, il savait de qui il s'agissait. Il s'approcha et s'asseya près d'elle, posant une main rassurante sur son épaule.

    "Ca va? lui demanda-t-il

    - Ca va, répondit-elle, et toi?

    - Mmhhh... Honnêtement, je ne sais pas. Je vais bien, mais mon cœur se déchire. Je n'ai jamais été un grand sentimental, tu le sais, mais je n'ai jamais eu autant envie de pleurer que ce soir. Tant de vies brisées, de vies arrachées, certains n'étaient même pas majeurs...

    - Je te comprends, lui dit Katie, le regardant les larmes aux yeux, c'est tellement injuste. Est-ce que tu as vu Fred?"

    Olivier hocha la tête, incapable de prononcer le moindre mot. Voyant les larmes coulées sur les joues de Katie, il la prit dans ses bras pour la réconforter, bien qu'il ne savait pas très bien quoi lui dire, car il n'avait rien à dire...

    Au bout de quelques minutes, les larmes de Katie cessèrent, et ils se regardèrent yeux dans les yeux, sans dire un mot. Après quoi, Olivier se leva et aida la jeune fille à faire de même. Sans savoir pourquoi, il l'embrassa sur le front en guise de réconfort, et retourna dans le parc à la recherche de quelqu'un à aider, laissant l'ancienne Gryffondor retourner dans la Grande Salle, choquée de ce qu'il venait de se passer, mais ne s'emballant pas pour autant, car elle savait que c'était juste un geste de bienveillance, de réconfort, exactement le même que celui-ci qu'il avait eu à l'issue d'un entraînement alors qu'elle était en troisième année...

    FLASH-BACK

    C'était un jeudi soir d'hiver, à deux semaines du prochain match. Katie était sous la douche, à essayer de se détendre. Elle n'avait rien dit, mais en attrapant le souaffle que lui lançait Alicia, elle avait fait un faux mouvement et elle s'était fait très mal à l'épaule. Peut-être devait-elle passer à l'infirmerie. Mais elle avait un entraînement le lendemain. Si jamais Mme Pomfresh lui recommandait du repos, Olivier ne s'en remettrait jamais, il était près à tous pour gagner, elle l'avait compris, elle ne voulait pas le décevoir... Après être sortie de la douche, et s'être rhabillée elle croisa Olivier qui l'attendait devant la porte des vestiaires.

    "Olivier, tu fais quoi? je pensais être la dernière

    - en effet, tu es la dernière, je t'attendais

    - moi? pourquoi?

    - parce qu'en tant que capitaine, il est de mon devoir de veiller sur chacun d'entre vous, et j'ai vu que tu t'étais fait mal tout à l'heure, je me trompe?

    - oui, à l'épaule

    - viens suis-moi

    - Où ça?

    - Viens, tu verras"

    Et Katie le suivit jusqu'à la salle des Gryffondors, et quand il monta dans le dortoir des garçons, elle hésita, mais voyant qu'il lui faisait signe de la suivre, elle obtempéra.

    Arrivés dans la chambre, elle s'arrêta au pas de la porte, tandis qu'Olivier se dirigea vers sa table de nuit et en sortit une pommade à l'aspect étrange.

    Il s'asseya sur le lit et invita Katie à le rejoindre.

    "Ne t'inquiète pas, lui dit-il voyant qu'elle n'osait pas bouger, je veux juste t'aider."

    Alors elle s'asseya à côté de lui.

    "Ce n'est pas interdit? lui demanda-t-elle

    - Si, répondit-il, mais personne ne le saura, et puis c'est pour la bonne cause, ajouta-t-il avec un clin d'œil, je vais te mettre un peu de pommade sur l'épaule, pour te détendre un peu. Si tu ne fais pas trop d'efforts jusqu'à demain matin ça devrait aller mieux pendant la nuit.

    - D'accord, répondit-elle simplement"

    Elle s'attendait à ce qu'il lui passe la pommade, mais à la place, il lui massa délicatement l'épaule. Bien que ne sachant pas encore très bien ce qu'elle ressentait pour lui à l'époque, perdue entre l'admiration ou l'amour, elle avait bien compris qu'il ne le laissait pas indifférent. Elle ne l'avait jamais vu si tendre et si affectueux, mais elle savait que c'était pour s'assurer qu'elle ne déclare pas forfait au match de quidditch, il aurait fait ça avec n'importe qui. Malgré tout, elle ne put s'empêcher d'apprécier le moment, de lui trouver quelque chose de magique.

    FIN DU FLASH-BACK

    La guerre était fini. Enfin. Harry avait tué Voldemort. Les heures sombres étaient finies. Pourtant, Olivier ne ressentait aucune joie. En effet, il avait fallu que beaucoup de vie soit sacrifiées pour en arriver là, et pas seulement ce soir. C'était une victoire triste, une victoire où on ne ressent aucune joie, seulement un soulagement, en se disant "j'ai survécu, mais combien d'autres ont péri?"

    Olivier était assis dans la Grande Salle, parmi tout les survivants, qui pleuraient, soit de soulagement, ou de tristesse, ayant perdu un de leur proche. Il venait de parler à Bill Weasley, il avait bien vu à quel point il était effondré, ainsi que tous les membres de sa famille. Il allait partir à la recherche de ses amies, quand elles s'approchèrent de lui: Angelina, Alicia et Katie. Elles étaient blessées, mais en vie, et hors de danger. Lui aussi avait subi quelques blessures, mais il n'allait pas s'en plaindre.

    Ils parlèrent tout bas, énumérant les morts, les survivants, se demandant comment retourner à une vie normale après tout ça. Bien sûr, aucun d'entre eux n'avaient la réponse...

    Au bout d'un moment, Angelina décida d'aller voir George, pas pour voir comment il allait, car elle se doutait bien qu'il était détruit d'avoir perdu son jumeau, mais elle voulait aller le voir, et Alicia décida de l'accompagner. Seule Katie resta avec Olivier.

    "Tu ne vas pas avec elles? Lui demanda-t-il

    - Non, mais si tu veux, je peux m'en aller

    - Non, j'ai pas dit ça, c'est juste que... Enfin je pensais, je ne sais pas... Tu apprécies ma présence? ce fut la seule phrase qu'il réussit à sortir, ne sachant pas pourquoi il avait presque chasser la jeune fille, alors qu'il était ravi de l'avoir à ses côtés

    - Tu sais, se lança-t-elle, je l'ai toujours apprécié, ta présence, précisa-t-elle. Je n'ai pas souvent été en ta compagnie, mais les fois où on était ensemble, ça ne m'a jamais déplu.

    - Vraiment?

    - Vraiment!

    - Je suppose que c'est normal entre amis. Excuse-moi, je suis fatigué, ma question n'avait pas de sens

    - Olivier?

    -oui?

    - Je peux te poser une question?

    - Oui, bien sûr

    - Tu sais, quand on  trouvait le temps de s'écrire, je prenais plaisir à te répondre, mais il y a une question que je n'ai jamais osé te poser, j'avais toujours peur de ta réponse. Et je me suis promis de te la poser si on survivaient tous les deux à cette guerre.

    - Vas-y, je t'écoute

    - Alors voilà... Depuis que... Je vais commencer par le début. Quand je te voyais à Pré-au-Lard, tu étais avec tes amis, moi avec les miens, je n'ai jamais osé te le demander, mais j'aurais vraiment aimé prendre une Bière au Beurre en ta compagnie, et ensuite, quand tu as quitté l'école, j'ai souvent voulu de te demander qu'on se retrouve, pour boire un verre, parler, tout ça. Mais j'avais peur que tu dises non... Et c'est une erreur, car ça me pèse de ne pas savoir.

    - Tu veux savoir si j'aurais accepté de prendre un verre avec toi?

    - Non, je veux savoir si tu acceptes de prendre un verre avec moi. Et je veux pas un "oui" pour me faire plaisir, ni un "oui" qui en fait veut dire non, je veux une réponse honnête et sincère.

    - et bien, oui, bien sûr, je serais ravie de prendre un verre avec toi. tu sais tu aurais pu me le demander avant. Je ne t'aurais jamais dit non. C'est vrai qu'on n'a jamais passé du temps ensemble, on ne se connaît pas plus que ça en dehors de notre passion commune pour le quidditch, mais je... comment dire... Je t'ai toujours considérée malgré tout comme l'une de mes amies, donc j'aurai dit oui.

    - C'est bien ça le problème

    - Quoi?

    - Tu me considères juste comme une amie..."

    Katie était courageuse, mais elle n'avait pas la force de rester là, elle décida de sortir de la salle, et alla prendre l'air près du lac.

    Elle resta debout, face au lac noir, le regard perdu dans l'horizon, les larmes coulant sur ses joues. Cette guerre, toutes ces disparitions, et le râteau que venait de lui mettre Olivier, le seul garçon pour qui elle avait vraiment eu des sentiments... S'en était plus qu'elle ne pouvait supporter.

    De son côté, le jeune homme mis du temps à comprendre pourquoi son ancienne camarade c'était enfuie aussi vite. Il venait de lui dire qu'il  serait ravie de boire un verre avec elle, de passer du temps avec elle, et elle avait pris la fuite, l'air triste. Non seulement il ne comprenait pas, mais en plus, lui-même était content qu'elle lui propose de le revoir, car il avait peu à peu compris dans la soirée qu'elle comptait beaucoup plus pour lui qu'il ne l'avait pensé. Et il avait fallu cette guerre pour qu'il puisse la revoir et s'en rendre compte... Et puis d'un seul coup, il compris tout. Elle lui reprochait d'être considérée seulement comme une amie, elle avait eu peur d'un refus, elle voulait également le revoir. Il sortit dont de la Grande Salle et jeta un œil dehors, elle était près du lac. Il alla la rejoindre.

    "Katie, l'appela-t-il en s'approchant"

    Elle ne répondit pas.

    En arrivant à sa hauteur, il posa délicatement une main  sur son épaule.

    "Katie, l'appela-t-il de nouveau, je crois qu'on ne s'est pas compris tout à l'heure

    - Au contraire, je pense que si, lui répondit-elle, en le regardant

    - Et moi je pense que non. Pour tout t'avouer, je n'aimerais pas prendre un verre avec toi en toute amitié

    - Je vois... Maintenant que tu sais ce que je ressens, tu ne veux plus qu'on soit ami, c'est ça?

    - Non. Mais ce n'est pas à cause de tes sentiments, mais plutôt à cause des miens. Je t'ai toujours apprécié c'est vrai. Mais en te voyant dans la salle sur demande, j'ai mis du temps à le comprendre, mais j'ai eu un déclic. J'aurai aimé qu'on se revoit avant, mais je l'ai compris il y a seulement quelques heures

    - Pourtant je pensais te laisser indifférente...

    - Je ne vais pas te dire que je t'aime depuis toujours, non. Disons que j'ai toujours ressenti de l'affection pour toi. Elève très brillante, excellente au quidditch, poursuiveuse d'exception, tout en étant à la fois belle à croquer, et d'une douceur incroyable... Mais à l'époque, j'étais trop aveuglé par le quidditch, par mon rôle de capitaine et par mon envie de gagner la coupe, et en plus avec l'objectif de réussir mes examens de fin d'année, je n'avais donc pas le temps d'écouter mon cœur. Mais ce soir, plus de quidditch, plus d'examens, plus de coupe, quand je t'ai vu, il n'y avait plus que toi! Je ne peux pas te l'expliquer, c'est venu comme ça d'un coup! Alors je ne sais pas si je m'en serais rendu compte si on ne s'était pas revu, mais maintenant je ne peux pas faire comme si ce n'était jamais arrivé.

    Et il me semble avoir compris que c'était la même chose pour toi, je me trompe?

    - ...

    - Katie?

    - ...

    - Ca va?

    - Oui, excuse-moi mais c'est juste que... J'ai du mal à croire ce que j'entends, c'est...

    - Et pourtant, c'est la vérité. J'ai des sentiments pour toi.

    - Moi aussi Olivier, moi aussi. Et depuis bien plus longtemps que toi, depuis bien plus longtemps, crois-moi..."

    Plutôt que de répondre, Olivier prit Katie dans ses bras, et ils s'embrassèrent, et ils restèrent amoureusement dans les bras l'un de l'autre, au bord du lac, loin, à des milliers de kilomètres, de la grande salle, des larmes, de la tristesse qui régnait pourtant à quelque pas d'eux.

     

    Il avait fallu cette guerre, il avait fallu cette ultime bataille, celle qui allait changer le monde, pour que deux vies changent également. Ils leur avaient fallu ce combat pour se retrouver, l'un pour comprendre ce qu'il ressentait, et l'une pour comprendre que ce n'était pas terminé, il leur avait fallu ce combat, pour s'avouer qu'ils s'aimaient...

     

     

     

     

    Des sentiments au milieu du combat

     

    Bonjour tout le monde! :) Alors avant toutes choses, je précise: cet aricle est publié à 8h30, mais il est programmé. L'inspiration m'est venu vers 23h en écoutant la musique, donc actuellement il est 3h30, et je n'ai pas le courage de corriger mes fautes, même si je sais qu'il y en a, je les corrigerai dans la journée, donc, je m'excuse d'avance pour les fautes, je les corrigerai, promis :)

    Deuxièmement: Olivier est un personnage que j'aime beaucoup, mais sur qui on sait peu de choses, c'est pour ça d'aillers que j'avais commencé une fanfiction sur lui, mais elle est actuellement en pause. (manque de temps) et j'ai eu envie d'écrire un One Shot sur lui et sur Katie Bell :) voilà voilà, je vous souhaite une bonne lecture, en m'excusant à nouveau pour les fautes, et en espèrant qu'il vous plaira :*

     

    CORRECTION FAITE (vaut mieux tard que jamais)


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  • Il ne savait pas comment il s'était retrouvé devant ce miroir. C'est comme si chaque soir, après le repas, ses pas se dirigeaient d'eux même vers ce mystérieux objet. Mystérieux, magique, ensorcelé, il ne savait pas. En tant que sorcier, il avait vu des choses étranges dans sa vie, mais un miroir comme celui-ci, jamais !
    Chaque soir, il voyait le reflet de ses jeunes années perdues, noyées dans l'oubli du temps qui passe... Il voyait ses amis d'autrefois, qui l'avait tous laissé tomber un jour ou l'autre... Il voyait sa jeune fiancée, l'amour de sa vie, qui l'avait quitté le soir de Noël, pour un homme plus mature, disait-elle... Il voyait sa famille au complet, riant aux éclats autour d'un bon repas...
    Il voyait dans ce miroir le reflet d'une vie qu'il n'avait pas, d'une vie qu'il n'avait plus.
    Il voyait dans ce miroir, comme bon nombre d'hommes avant lui et bon nombre d'hommes après lui, le reflet de ce qu'il désirait le plus au monde.
    Le miroir du Riséd lui montrait ce que son cœur souhaitait, retourner dans le passé pour tout recommencer.
    Chaque soir après le repas, il allait dans la salle sur demande pour se retrouver devant un miroir qui le temps d'une nuit, lui faisait revivre une partie de sa vie, lui faisant oublier les malheurs de l'existence qu'il menait aujourd'hui...

     

    Je n'ai pas trouvé plus original comme titre ^^" c'est un peu particulier, mais j'avais écrit au mois d'avril, un OS sur le miroir du rised (le miroir dans Harry Potter). En fait, j'avais prévu de faire la présentation de ce miroir sur mon compte intagram @yneanne_blogueuse, et puis j'ai finalement écouté mon cœur qui me poussait à écrire un one-shot (oui, sur un objet, c'est trop bizarre)

    Enfin bref, le personnage est un professeur de Poudlard, mais je n'ai pas choisi de personnage en particulier, ni d'époque... Voilà voilà ^^


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  • Assise dans un fauteuil rouge, lui rappelant vaguement ceux qui se trouvaient dans la salle commune de Gryffondor, Alice attendait que son mari rentre à la maison.
    Dehors, la pluie tombait, le vent soufflait. Perdue dans ses pensées, Alice se remémora un à un les moments les plus importants de sa vie.


    ***


    C'était un été, elle venait de fêter ses 11 ans, quand un hibou entra par la fenêtre de la cuisine avec une enveloppe accroché à sa patte. Étant la fille de deux sorciers, c'était une scène habituelle pour la petite fille qu'elle était. Mais ce jour-là était particulier, car l'hibou venait de lui apporter la lettre qu'elle attendait tant : celle qui lui permettait de pouvoir étudier à Poudlard, enfin !
    La joie qu'elle avait ressenti ce jour-là était indescriptible, du haut de ses 11 ans, c'était le jour qu'elle avait attendu toute sa vie. Et pourtant, ce n'était que le début de son existence...


    ***


    Le grand jour était arrivé : c'était la rentrée ! Alice quittait la maison familiale pour aller étudier pendant 7 ans à l'école de Sorcellerie Poudlard, et sa maison serait celle que le choipeau lui attribuirait, c'est-à-dire Serdaigle, puisque ses parents y avaient été, ainsi que ses grands-parents, il n'y avait aucune raison pour que sa maison soit Gryffondor, Poufsouffle ou Serpentard. Elle était persuadée qu'elle irait à Serdaigle.


    ***


    "Gryffondor" avait alors crié le choixpeau lorsque ce fut à son tour d'être envoyé dans une maison. Elle en fut très surprise, mais néanmoins ravie, car elle pouvait rejoindre Lily Evans et Frank Londubat, deux premiers années qui furent également envoyées chez les rouges et or, qu'elle avait rencontré dans le train.


    ***

     

    Pendant sa première année à Poudlard, elle avait noué avec Lily une très belle amitié, ainsi qu'avec Frank, avec qui elle s'entendait et merveille.
    Contrairement à sa meilleure amie, Lily, Alice arrivait sans difficulté à supporter James Potter, Sirius Black, Peter Pettigrew et Remus Lupin. Même si elle ne leur parlait que très rarement, leur présence ne la dérangeait pas plus que ça.

     

    ***

    Alors qu'elle était en troisième année, elle remarqua que Frank s'éloignait peu à peu d'elle. Cela l'attristait, car il était un bon ami, et elle ne comprenait pas ce qu'elle avait bien pu faire pour qu'il décide du jour au lendemain de l'ignorer.
    Le soir de Noël, alors qu'elle était restée à Poudlard, tout comme Lily, Frank et les quatre garçons qui se faisaient désormais appelé les Maraudeurs, elle décida de le prendre à part pour savoir les raisons qui l'avait poussé à ne plus lui parler.
    Il lui expliqua alors qu'il était tout simplement tombé amoureux d'elle, et que restait ami avec elle lui était impossible.
    Ne sachant quoi dire, Alice le laissa partir, lui brisant ainsi le cœur.
    Pendant presque deux mois, Frank évita tout contact de près ou de loin avec la jeune fille, allant même jusqu'à ignorer Lily, pour ne pas se retrouver en la présence de celle qui le faisait souffrir. Pendant ces deux mois, Alice pensait sans cesse à ce qu'il lui avait dit, et à ce qu'elle ressentait pour lui. Elle pensait l'apprécier en simple ami, mais ne plus lui parler lui faisait terriblement mal, et elle se rendait compte qu'il manquait quelque chose à sa vie. Et ce quelque chose, c'était lui.
    Elle savait que c'était cliché, mais elle attendit le jour de la Saint Valentin pour parler à Frank. Elle avait appris par Remus que Frank n'irait pas à pré au lard, car il n'avait aucune envie de croiser tous ces couples heureux de vivre, qui se baladeraient main dans la main dans le village.
    Quand tout le monde fut parti, elle le trouva assis par terre, près du feu de cheminée de la salle commune de Gryffondor, en train de lire un livre sur le Quidditch. Elle s'asseya en tailleur à côté de lui, attendant qu'il lui adresse la parole. Quand il leva enfin les yeux vers elle, elle lui révéla ce qu'elle avait sur le cœur.
    C'est ce jour-là qu'ils s'embrassèrent pour la première fois, c'est ce jour-là qu'ils commencèrent à sortir ensemble.

     

    ***

     

    Ensuite, tout alla très vite. Alice, Frank et leurs amis ne virent pas les années passées. À quelques mois des ASPIC, James et Lily étaient enfin en couple, depuis le temps que le jeune homme l'espérait ! Quant à Alice et Frank, toujours heureux, toujours amoureux, ils avaient tous les deux décidaient de devenir Aurors après leurs études. Même si Alice voulait au début travailler avec les animaux, la montée en puissance d'un mage noir dont le simple nom suffisait à effrayer la communauté sorcière avait suffit à la convaincre de changer de carrière.

     

    ***


    Elle obtenu la note maximale à tous ses aspic, le rêve était désormais à portée de main, l'espoir de devenir Auror n'était pas loin.

     

    ***

    A l'annonce des résultats, elle alla à une fête organisée par James et Sirius, dans laquelle se trouvait la plupart des personnes ayant obtenu leur diplôme. La fête battait son plein, et même s'ils ne le savaient pas encore, Lily, Frank, Alice et les maraudeurs vivaient l'un de leur dernier bon moment ensemble... À la fin de la soirée, Frank emmena Alice faire une balade, sous le clair de lune, dans le silence de la nuit paisible et tranquille.
    À un moment, alors qu'elle ne s'y attendait pas, il s'arrêta, s'agenouilla et tout en tenant sa main, il la demanda en mariage. Elle lui dit oui sans hésiter, car elle l'aimait plus que tout, et elle savait qu'elle l'aimerait pour toujours.

     

    ***

     

    Peu de temps après, leur mariage fut célébré. Ils avaient voulu une petite cérémonie dans l'intimité, il n'y avait donc que leurs amis les plus importants et leur famille proche qui étaient présents pour ce jour si important.
    Ce qui avait ému chacun des invités, c'était la façon dont se regardait le jeune couple, leurs tremblements dans la voix quand ils échangèrent leur vœux, leur complicité pendant qu'ils dansaient. Leur amour était beau à voir.

     

    ***


    Tout cela faisait partie de ses plus beaux souvenirs, ils faisaient d'elle ce qu'elle était aujourd'hui, une jeune femme épanouie, aussi bien professionnellement que sentimentalement.
    Elle avait vécu des beaux moments dans sa vie, et après son rendez-vous de cette après-midi, elle savait que ce n'était pas fini.
    Au même moment, Frank arriva chez eux, trempé par la pluie qui tombait abondamment. Alice lui prépara une tasse de thé pour qu'il puisse se réchauffer, et une fois qu'il eut fini de le boire, elle lui prit les deux mains, le regarda avec douceur, et lui annonça la nouvelle qu'elle venait d'apprendre : ils allaient devenir parents.
    En effet, la jeune femme était enceinte de quelques semaines.
    À cette annonce, Frank fut surpris, il ne s'attendait pas à ça. Une fois le choc passé, il prit sa femme dans ses bras et l'embrassa tendrement.
    Alice ne pouvait pas lire dans les pensées de son mari, mais elle vit dans ses yeux tout l'amour qu'il lui portait et sa joie d'être père.
    En plus de la naissance de leur futur enfant, Alice sut que la réaction de Frank en ce moment même ferait également parti des plus beaux instants de sa vie, un de ces moments simples qu'on ne peut pas oublier, car ils font notre bonheur au quotidien.
    Oui, elle n'oublierait pas ce moment, car le bonheur de Frank suffisait à la rendre heureuse, tout simplement parce qu'il était l'homme de sa vie.

    Alice et Frank: Une belle histoire d'amour

     

    Bonsoir tout le monde! Comment allez-vous? Je sais qu'il est tard, mais j'avais envie de vous partager cet OS sur Alice et Frank Londubat (les parents de Neville dans Harry Potter) que j'ai écrit il y a quelques mois (ceux qui me suivent sur Insta le connaissent déjà ;))

    Je vous souhaite donc une bonne lecture, et une bonne nuit ♥

     

     


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  • Chapitre 6: Dernière Danse

    L'entrée dans la Grande Salle fut impressionnante. Une grande partie des élèves de Poudlard, la délégation de Durmstrang et de Beauxbâtons formaient une haie d'honneur pour Harry, Viktor, Cédric et Fleur.
    Malgré le stress qu'Hermione ressentait, elle garda le sourire et ne prêta pas attention aux regards assassins qu'on lui lançait, car une belle soirée s'annonçait. De plus, elle était occupée à admirer la Grande Salle, qui était plus belle que jamais.  Elle et Viktor s'installèrent à la table ronde réservée aux champions, car oui, ce n'était plus les habituelles tables des quatre maisons qui étaient dans la Grande Salle, mais plusieurs tables rondes, au milieu d'un magique décor de glace. Le menu déjà riche, était plus sophistiqué qu'à l'accoutumé et il suffisait de dire à haute voix ce que l'on désirait pour qu'une assiette apparaisse.
    Elle avait beau être assise à la même table que son meilleur ami, Hermione était dans une bulle ''romantique'' avec son cavalier. Il était d'une galanterie sans égale. Tellement, qu'elle ne sentait même pas le regard noir que lui lançait Ron depuis qu'il l'avait vu apparaître au bras de Viktor. Tous les deux passaient une agréable soirée ensemble. Viktor, lui, ne voyait qu'Hermione, il n'avait d'yeux que pour elle. S'il avait réussi à garder ses sentiments secrets jusque là, ce soir, il ne faisait rien pour les cacher.

    Une fois le repas terminé, les quatre champions durent faire leur entrée sur la piste de danse.
    Hermione, qui était nerveuse à l'idée d'ouvrir le bal, se trouva finalement très à l'aise au bras de son charmant partenaire.
    Les parents d'Hermione lui avait appris la valse quand elle était petite, et elle était très surprise par l'aisance qu'avait Krum. C'était un excellent danseur !
    Lui, de son côté, était émerveillé : elle dansait tellement bien, elle savait tout faire, décidément, elle était parfaite !
    Peu à peu, différents couples vinrent également sur la piste de danse, mais Viktor et Hermione ne s'en rendirent pas compte, ils étaient perdus dans le regard l'un de l'autre. Cette valse était magique. Et puis, malheureusement, elle prit fin. Mais peu importait le style de musique, que ce soit une valse ou sur les Bizzar's Sisters, ils dansaient, s'amusaient, après tout, c'était le but de cette soirée.
    À un moment donné, Viktor prit Hermione à part.

    "Viens, lui dit-il à l'oreille, je veux te présenter à quelqu'un "


    Hermione, curieuse, le suivit. Celui-ci l'amena jusqu'à une table où était uniquement assis un jeune homme aux cheveux bruns, au visage fin et très pâle.

    " Hermione, je te présente Stefan, mon meilleur ami depuis notre première année à Durmstrang"


    En effet, Stefan avait été le premier à parler à Viktor, qui à l'époque était un jeune garçon encore plus timide qu'aujourd'hui. Dès leur premier jour d'école, ils s'étaient liés d'amitié, une amitié qui s'était renforcée au fil des années.

    "Enchantée, fit Hermione, à la fois touchée et gênée que Viktor lui présente une personne si importante pour lui.
    -Je suis ravi de te rencontrer enfin. Viktor n'a pas cessé de me parler de toi." Aux mots de Stefan, les deux jeunes amis rougirent fortement.
    "Et... Euh... Tu passes une bonne soirée ? Lui demanda Hermione, pour dissiper le malaise.
    -Oui ça va, lui répondit Stefan.
    -Tu n'as pas de cavalière ?
    -Non. J'ai une petite-amie. Elle est en cinquième année à Durmstrang, et elle ne fait pas partie de la délégation. Et même pour le bal, je l'aime tellement que j'aurais l'impression de la trahir si je me trouvais aux bras d'une autre."


    La jeune Gryffondor était très émue par ce que venait de dire Stefan. De toute évidence, il était fou amoureux de sa petite-amie, et elle avait beaucoup de chance.
    Après avoir discuté un moment tous les trois, Hermione et Viktor retournèrent sur la piste de danse.
    À bout de souffle, ils décidèrent de prendre un verre.
    Viktor prit la main d'Hermione et l'emmena à l'écart des danseurs. Il lui fit un baise main et parti au bar chercher les boissons.
    Hermione n'en revenait pas. Elle passait une excellente soirée. Son cavalier était d'une garantie sans nom, doux, charmant, attentionné. Elle se surprit à penser qu'elle l'aimait vraiment bien.
    Perdue dans ses pensées, elle aperçut alors Ron et Harry assis non loin d'elle.
    Elle alla s'asseoir près d'eux.


    "Alors les garçons, vous passez une bonne soirée ? Leur demanda-t-elle, plus souriante que jamais." 

    Harry allait lui répondre, mais Ron prit les devants.

    "Qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu n'es pas avec Vicky ? "

    Hermione, choquée par le ton de son ami, eut du mal à trouver ses mots.

    "Euh... Je... Viktor est parti chercher des boissons...
    -Et bien, c'est parfait tout ça.
    -Mais enfin Ron !!! C'est quoi ton problème ?
    -Mon problème ? Tu te rends compte que tu fraternises avec l'ennemi ?
    -L'ennemi ? Mais le but de cette soirée est de se faire des amis !
    -Il veut être plus que ton ami !
    -Ron !!! Tu voulais un autographe de lui."

    Et sur ces mots, les larmes aux bords des yeux, elle s'en alla, mais eut le temps de dire au roux

    "Tu n'es qu'un crétin Ronald Weasley".

    C'est à ce moment précis que Malefoy passa devant eux, et ne put s'empêcher de répliquer

    "Bonne déduction Granger.

    -Oh toi la ferme !"

    Et elle s'en alla, furieuse.


    Pendant ce temps, Viktor alla au bar chercher deux verres.
    Il croisa Stefan, en compagnie de quelques élèves de Poudlard avec qui il avait sympathisé.
    Cependant, quand il le vit, Stefan alla rejoindre son meilleur ami.

    ''Je te l'avais dit '' lui lança Stefan. Viktor le regarda avec un œil interrogateur.

    '' Je te l'avais dit, s'expliqua-t-il, tu es galant avec elle, tendre, attentionné, doux. D'accord ce sont les bonnes manières. Mais ton regard Viktor, ton regard. Lui, il ne peut pas mentir. Tu la regardes comme si elle était la huitième merveille du monde, tu la regardes comme si tu n'allais plus jamais la revoir. Tu pourras le nier autant que tu veux, mais tu es amoureux d'elle.''

    Il s'attendait à un flot de protestation, mais le champion de Durmstrang n'en fit rien.
    À la place, il murmura un simple '' je sais'' à son ami.

    ''Et tu lui as dit ?
    -Non.
    -Et tu vas le lui dire ?
    -Non.
    -Et pourquoi ça ?
    -Cette soirée est parfaite. On passe un bon moment, on s'amuse bien, mais le problème, c'est qu'elle est plus jeune que moi, on ne vit pas dans le même pays et j'ai peur qu'elle ne partage pas mes sentiments. Je n'ai jamais aimé avant elle, et je dois t'avouer que l'amour me fait peur. Cette soirée est parfaite, je ne veux pas la gâcher.
    -Je crois que sa soirée est déjà gâchée...
    -Qu'est-ce qui te fait dire ça ? "

    Stefan lui désigna d'un signe de tête la jeune fille rouge de colère et au bord des larmes. Viktor se dépêcha de prendre les deux verres que lui tendit le serveur et alla vers sa cavalière.

    ''Hermione ? Qu'est-ce qui se passe ?" lui demanda-t-il, inquiet, en lui donnant son verre.

    Étrangement, et sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, la voix du jeune bulgare l'apaisa. "Rien, lui répondit-elle d'une voix plus calme, rien. Je me suis juste disputée avec Ron, encore une fois. C'est un imbécile, c'est tout." Bien qu'elle lui ai expliqué le problème, Krum comprit au ton de sa voix qu'elle ne voulait pas en parler.
    Ils burent donc leur verre en silence, et une fois fait, ils retournèrent sur la piste de danse.
    Le reste de la soirée se passa sans encombre, comme si l'accident avec Ron n'avait jamais existé.
    Cependant, quand Hermione le vit quitter la grande salle, elle s'excusa auprès de Viktor et rejoignit Ron.

    "Ron, attends ! "

    Il s'arrêta, mais ne prit pas la peine de se retourner.

    "Ron, lui dit-elle d'une voix calme en se plaçant devant lui, il faut qu'on parle.
    -De quoi veux-tu parler ? Tu veux qu'on parle maintenant ? Tu ne veux pas plutôt aller danser avec Vicky ? Répliqua le roux d'une voix haineuse
    -Ne l'appeles pas comme ça, s'énerva Hermione. Tu vois, c'est pour ça que je ne t'ai pas dit avec qui j'allais au bal. Tu sais ce qu'il te reste à faire maintenant ? Ajoute-t-elle, au bord des larmes
    -Ah oui ? Quoi ?
    -La prochaine fois qu'il y aura un bal, trouve le courage de me le demander avant que quelqu'un d'autre ne le fasse, et pas parce que tu n'auras trouvé personne d'autre.
    -Quoi? Mais... Euh...
    -Où étais-tu passé ? Demanda-t-elle à Harry qui venait d'arriver. Peu importe, allez-vous coucher tous les deux"


    Et avant qu'ils s'en aillent, elle ajouta "Ron Weasley tu as tout gâché" et elle s'effondra sur les escaliers, en larmes. Elle n'entendit pas Ron murmurer à Harry "C'est flippant quand ça grandit"
    Elle n'entendait plus rien. Elle était perdue sa bulle de larmes. C'était une belle soirée, et une fois de plus, Ron avait tout gâché.
    Elle était tellement prise par ses larmes qu'elle n'entendit pas Krum s'asseoir auprès d'elle, peiné de la voir dans cet état. Instinctivement, il l'a pris dans dans ses bras pour la réconforter et embrassa ses cheveux. En sécurité dans les bras protecteur du jeune homme, la jolie Gryffondor se calma.
    Une fois qu'elle fut complètement apaisée, qu'un silence gênant s'était installé, une douce musique provenant de la grande salle se fit entendre : un slow.

    "Ça te dirait une dernière danse ?" lui proposa-t-il en se levant. Elle saisit la main qu'il lui tendait, et ils se dirigèrent tous les deux sur la piste de danse. Les mains autour de son cou, la tête sur son épaule, elle se sentait bien. Les mains autour de sa taille, respirant le parfum de ses cheveux, il se sentait bien.

    Tout comme au début du bal, ils étaient dans une bulle magique, de laquelle aucun des deux ne voulaient sortir. À la fin de la soirée, en parfait gentleman, il la raccompagna jusqu'à sa salle commune, et lui fit un baise main, en la remerciant pour cette magnifique soirée. Alors qu'il allait partir, elle lui prit la main, et lui murmura à l'oreille "C'est moi qui te remercie". Elle l'embrassa ensuite sur la joue et disparut dans sa salle commune. Viktor resta quelques instants pétrifié, puis il repartit vers le bâteau de Durmstrang, le sourire aux lèvres.

     

    Viktor Krum & Hermione Granger


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  • Chapitre 5: Le Bal de Noël

     "Avec qui vas-tu au bal ? " lui a cria Ron avant qu'elle ne disparaisse dans le le hall du château.
    Bien qu'il lui ait fait remarquer que le bal ne commençait que dans plusieurs heures, elle préférait prendre de l'avance pour être prête à l'heure, car elle le savait, ses cheveux ne seraient pas facile à dompter.
    Quand elle arriva dans la salle commune de Gryffondor, celle-ci était vide, tout comme son dortoir. Cela la rassura. Elle n'avait pas envie d'être harcelée de questions par Lavande et Parvati, Ron à lui seul suffisait !
    Elle sortit de son armoire la robe qu'elle avait choisi il y a quelques jours, pendant une sortie à Pré-au-Lard, avec Ginny.

     

    *FLASH-BACK*

    "Et que penses-tu de celle-là ? " demanda la brune à sa jeune amie. Et une fois de plus, la cadette des Weasley secoua négativement la tête. Cela faisait des heures qu'Hermione cherchait la robe parfaite pour le bal, mais il y avait toujours un problème : soit elle était trop simple, avec trop de froufrous, trop triste, trop voyante...
    Peut-être était-elle trop exigeante, ou peut-être qu'aucune robe n'était destinée à lui aller. Elle avait essayé pas moins de dix robes, alors qu'il n'avait fallu à Ginny que deux essayages pour trouver son bonheur. Une robe qu'elle portait magnifiquement bien, et qui était dans ses moyens !
    Hermione essaya une énième robe, bien qu'elle ait perdu l'espoir de trouver enfin la perle rare.
    Lorsqu'elle apparu devant Ginny, cette dernière resta bouche-bée.

    "C'est si terrible que ça ?

    - Hermione, tu es magnifique ! regarde-toi. "

    Elle alla se regarder dans un miroir à proximité, et elle n'en croyait pas ses yeux. Elle était plutôt du genre modeste, mais elle est ne pouvait pas nier que la robe lui allait bien. Elle était ni trop simple, ni trop chargée, d'un rose pur et d'une soie délicate. Elle avait enfin trouvé la robe qui lui fallait !

    *FIN DU FLASH-BACK*

    Elle n'avait pas tort. Elle avait passé près d'une heure et demi à s'occuper de ses cheveux. Elle avait du utiliser une lotion spéciale pour les lisser, une autre pour les faire briller, et sa baguette pour les attacher en une coiffure élégante.
    Une fois habillée, coiffée et maquillée, elle sortit discrètement de sa salle commune pour se rendre près du lac, là où Viktor lui avait demandé de le rejoindre.
    Par chance, elle ne croisa personne et arriva au lieu du Rendez-vous à l'heure.

    **************************************************************************************************************************************

    Viktor, lui, était là depuis un petit moment. Il était en avance, mais peu importe, il ne voulait pas faire attendre Hermione. Quand il l'a vu arriver vers lui, il se crut dans un rêve. Il la trouvait tellement magnifique dans sa jolie robe rose. Il l'avait toujours trouvé attirante, mais jamais elle n'avait été aussi belle que ce soir.
    Quand elle fut devant lui, il fit une révérence, et en parfait gentleman, il lui fit un baise-main.

    "Tu es merveilleuse" lui dit-il.

    Elle ne put s'empêcher de rougir et le complimenta à son tour, d'une voix timide. Viktor sourit. S'entendre dire par la fille qui lui plaisait qu'il était très séduisant était pour lui le plus beau des cadeaux.
    Comme l'heure du bal approchait, il offrit son bras à sa partenaire et tous deux se dirigèrent à l'intérieur du château.

    Hermione se sentait un peu nerveuse. Bien sûr, elle était extrêmement flattée que Viktor lui ai demandé de l'accompagner, mais elle est ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une petite pression : elle n'avait pas prévenu ses meilleurs amis de l'identité de son cavalier, elle avait peur de ce que penseraient les personnes qu'elle connaît et Viktor étant le champion de Durmstrang, ils étaient un des couples devant ouvrir le bal.
    Malgré tout, elle devait avouer qu'au bras d'un garçon aussi charmant que lui, elle se sentait réellement bien !
    Alors qu'ils attendaient dans le hall, Hermione vit Ron passer en compagnie de Padma Patil. Il avait l'air ronchon, et elle, quelque peu déçue par l'attitude (et sans aucun doute par la tenue vestimentaire) de son cavalier.
    Une fois que tous les élèves furent entrés, et qu'il ne restait plus que les quatre champions dans le hall, ainsi que le professeur McGonagall, la jeune fille croisa les beaux yeux verts de son ami à la cicatrice.
    Celui-ci mit quelques secondes avant de la reconnaître. Lorsque ce fut fait, il ne cacha pas son étonnement, et elle se contenta tout simplement de lui sourire nerveusement.
    McGonagall leur rappela en quelques mots l'importance de ce bal et le rôle qu'ils jouaient en tant que participants au tournoi.
    Une fois qu'elle eut fini, les portes de la grande salle s'ouvrir.  

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  • Chapitre 4: Un rendez-vous près du lac

    Krum était tranquillement installé dans un fauteuil à bord du bateau de son école, en train de penser à tout et à rien, et surtout à Hermione. Il ne savait pas pourquoi, mais la jeune anglaise l'attirait. Il la trouvait belle, intelligente et surtout différente des jeunes filles de son âge. C'était une personne brillante, ne s'arrêtant pas au physique.
    Il n'en avait pas l'air à le regarder, mais Viktor était un garçon très timide, depuis toujours, et il ne se sentait vraiment à l'aise que lorsqu'il jouait au Quidditch. Il lui en avait fallu du courage pour inviter Hermione Granger au bal, et encore plus pour lui envoyer une lettre. Et depuis que sa chouette Albena était partie, il se demandait si s'il avait eu raison de de lui écrire.
    Et si jamais elle-même trouvait ça déplacé ?
    Il fut sorti de ses pensées par deux de ses camarades qui venaient de revenir à bord du bateau, plutôt satisfaits. Viktor n'eut pas besoin d'écouter leur conversation pour savoir pourquoi. Eux aussi cherchaient une partenaire pour le bal de Noël, et ils avaient craqué pour deux jolies françaises, Danièle et Marie... Ou Camille et Caroline... Il ne savait plus. Mais vu la mine réjouie des jeunes hommes , il savait que eux aussi se rendraient au bal avec la personne qui leur plaisait.
    La seule personne de l'entourage vraiment proche de Viktor qui serait seul au bal était Stefan, son meilleur ami. Celui-ci n'avait même pas cherché, car il avait une petite amie en Bulgarie, et même pour un soir, il ne voulait pas être au bras d'une autre femme.
    Finissant par être agacé par le bruit, lui qui aimait le silence, Viktor décida de sortir sur le pont, histoire de prendre l'air.
    Alors qu'il était appuyé sur la rambarde, en admirant la vue qui s'offrait à lui, il vit un hibou se poser à côté de lui et lui tendre sa patte.
    Quand il vit que celui-ci avait une lettre pour lui, son cœur rata un battement. Était-ce elle ? Lui avait-elle répondu ?
    Après s'être assuré qu'il était bien seul, il déplia la lettre et la lut:

     "Cher Viktor,
    Je tenais à te remercier de m'avoir invité au bal, cela me touche.
    Tu as dit dans ta lettre que tu aimerais que l'on se revoit avant Noël.
    Si tu le souhaites, tu peux me rejoindre près du lac avant le dîner.
    Amitiés,
    Hermione"

    Au fur et à mesure qu'il parcourait la douce écriture, il ne put s'empêcher de sourire. Elle était touchée par son invitation et souhaitait également le revoir.
    Il se sentait bête de sourire ainsi après avoir lu une simple lettre, mais en repensant au rare conversation qu'il avait eu avec Stefan, il se dit que ce dernier avait peut-être raison. Peut-être était-il entre train de tomber amoureux...

    **************************************************************************************************************************************

    Hermione faisait les cent pas dans le hall du château, nerveuse.
    Elle ne comprenait pas ce qui lui avait pris de donner Rendez-vous à Krum. Elle n'en revenait pas de l'audace dont elle avait fait preuve. De toute façon, il était trop tard pour reculer.
    Elle jeta un dernier coup d'œil derrière elle, et après s'être assurée qu'elle était seule, elle se dirigea vers le lac.
    Hermione n'avait pas parlé de son rendez-vous secret avec Krum à Harry et Ron, ni du fait qu'il l'avait invité au bal. Et pourtant, malgré le froid qui s'était installé entre elle et son ami roux, celui-ci ne cessait de la harceler pour connaître l'identité de celui qui l'accompagnerait le soir de Noël.
    Mais elle préférait garder cela pour elle. Bien sûr, elle en avait parlé à Ginny, mais ce n'était pas pareil... Ell avait peur que Ron se moque d'elle, la charrie ou lui en veuille. Et puis, moins de personnes le savaient, mieux c'était. Il valait mieux que cela ne s'ébruite pas, même à quelques jours du bal.

    Arrivée au lieu du rendez-vous, près du lac, elle fut à la fois rassurée et déçue de ne voir personne. Elle fut tentée de repartir, quand elle aperçut au loin une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien depuis quelques temps : il était venu !
    Arrivé à sa hauteur, il la salua dans une révérence, comme la première fois. Le début de leur conversation fut hésitante, mais après quelques minutes de silence à marcher autour du lac, ils finirent tous deux par se sentir un peu plus à l'aise.

    "Alors comme ça, tu étais à la coupe du monde cet été ? S'étonna Viktor

    - Oui j'y étais, enfin, j'ai surtout assisté à la finale. "

    Ils parlèrent de tous et de rien pendant une heure, apprenant ainsi à un peu mieux se connaître et se séparèrent pour le dîner.

    *********************************************************************************************************************

    " Mais où étais-tu passée ? Lui demanda Ron, quand elle les rejoignit, lui et Harry, dans la grande salle.

    - Harry, tu peux me passer la soupe s'il te plaît ? "

    Elle préfèra ne pas répondre à la question de Ron, le ton de celui-ci était plein de reproches, et elle n'avait aucune envie de se disputer avec lui, encore une fois...

     

     

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  • Chapitre 3: Dans le secret d'une correspondance 

    "Tu n'es qu'un abruti Ronald Weasley ! ", voilà la phrase qu'Hermione ne cessait de se répéter.
    Et elle n'avait pas tort. Elle n'en revenait pas ! N'ayant trouvé personne pour l'accompagner au bal de Noël, Ron lui avait demandé de venir avec l'un d'eux. Déjà, elle se sentait vexée de n'être qu'une roue de secours, mais en plus de ça, il lui avait fait comprendre qu'il n'avait jamais remarqué avant aujourd'hui qu'elle était une fille ! Quel manque de tact !
    Certes, elle n'est pas la fille la plus féminine de l'école, ni même la plus jolie, elle ne passe pas trois heures à se maquiller tous les jours et ne passe pas tout le temps qu'elle voudrait pour s'occuper de ses cheveux.
    Mais est-ce que tous ces artifices sont vraiment nécessaires pour plaire à quelqu'un ?
    Après tout, Viktor Krum l'a bien invité, elle, alors que toutes les filles sont à ses pieds. Viktor... C'est étrange, mais depuis qu'il lui a parlé, elle le voit sous un autre jour. Elle le considèrait comme un garçon arrogant, profitant de sa situation de joueur de Quidditch célèbre, mais en fait, il n'était pas comme ça... Et il avait été nettement plus délicat que Ron ! Ron !!! Rien que d'y penser, elle s'énervait. Elle avait espéré pendant des jours qu'il lui propose d'être sa cavalière, et finalement, elle aurait préféré qu'il s'abstienne. Surtout que maintenant, il y avait Krum... Hermione se débattait avec ses pensées dans sa chambre, quand une magnifique chouette au beau plumage gris toqua à la fenêtre.
    Surprise, elle laissa entrer l'oiseau, lui détacha la lettre qu'il avait à la patte, et celui-ci s'en alla aussi vite qu'il était apparu.
    Après avoir refermé la fenêtre, elle s'asseya en tailleur sur son lit et lut la lettre :

     "Chère Hermione,
    Tout d'abord, je voulais te dire que je suis vraiment ravi que tu sois ma cavalière pour le bal, je ne pouvais espérer mieux.
    Je voulais prendre de tes nouvelles par le biais d'une lettre, car il est plus facile pour moi de te parler de cette façon, surtout qu'il n'est pas simple de t'approcher, tu es rarement seule.
    J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir en tête à tête avant le bal, juste pour le plaisir d'être en ta compagnie,
    Amitiés,
    Viktor Krum."

    La jeune fille relu la lettre à deux reprises. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais Viktor avait l'air de réellement l'apprécier, et rien qu'à cette pensée, ses joues s'empourprèrent légèrement.
    Elle était sur un petit nuage quand elle entendit des voix et des rires qu'elle ne connaissait que trop bien : c'était Lavande Brown et Parvati Patil ! Bien qu'elle ne détestait pas ses camarades de chambre, elle n'était pas non plus amies avec elle ; elle préférait, et de loin, la compagnie de Ron, Harry ou celle de Ginny.
    Elle s'empressa donc de mettre sa lettre dans une poche de sa robe et parti en direction de la volière, dans le but de répondre à son cavalier.

     

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  • Chapitre 2: Confidences

     

     "Quoi?? T'es sérieuse ?? Kr...

    - Chut !!! L'intima Hermione

    - Oui, pardon " lui répondit Ginny à voix basse.

    Cela faisait deux jours que le jeune bulgare avait invité la Gryffondor au bal de Noël, et celle-ci, n'y tenant plus, avait décidé de confier son secret à sa jeune amie rousse.
    Et elles étaient toutes les deux assises devant la cheminée de leur salle commune.

    "Alors, continua Ginny, Krum t'a invité...

    - Ça a l'air de te surprendre, répliqua Hermione, avec un air faussement vexé.

    - Ah non non non ! Pas du tout ! C'est juste que... Disons que je ne m'attendais pas à ce que tu acceptes... Et je pensais que mon frère ou Harry te l'aurait demandé bien avant...

    - Je ne m'attendais pas non plus à lui dire oui, mais... J'ai envie de créer des liens avec de nouvelles personnes... Et puis tu sais, Ron, il n'a aucune intention de m'inviter, sinon il l'aurait déjà fait. Et Harry, il est fou amoureux de Cho, ça... "

    Mais elle s'arrêta en voyant le regard triste de son amie.

    " Je suis désolée Ginny, j'avais oublié, je...

    - Ça ne fait rien. Il faut bien que je me fasse à l'idée qu'il ne m'aimera jamais.

    - Je te l'ai déjà dit, il faut que tu sortes avec quelqu'un. Pas mal de garçon s'intéresse à toi ! "

    Et avant que son amie eut le temps de répondre quoi que ce soit, elles aperçurent Neville avançaient vers elles d'un pas hésitant.

    " Hermione, je,... Euh... Je peux te parler s'il te plaît ? Demanda-t-il d'une voix timide.

     - Oui, bien sûr."

    Le jeune homme aurait préféré lui parler en privé, mais se rendant vite compte que sa camarade n'avait pas l'intention de bouger, il se jeta à l'eau :

    "J'aimerais savoir si tu... Si tu... Si tu accepterais d'être ma cavalière pour le bal de Noël ?

    - Oh, Neville, c'est vraiment gentil mais j'ai déjà accepté d'y aller avec quelqu'un...

    - Oh... Je vois...

    - Je suis sincèrement désolée, j'aurai adoré y aller avec toi, mais malheureusement je ne peux pas.

    - T'inquiètes pas, ce n'est pas grave"

    Il allait repartir, quand une idée lui traversa l'esprit.

    "Euh... Ginny ?

    - Oui ?

    - Est-ce que par hasard tu...

    - Oui ! Le coupa-t-elle, enfin, si tu comptes m'invité au bal, j'accepte. J'accepte d'y aller avec toi.

    - Oui... Oui c'est ça..., bafouilla Neville, pris de court, je... Euh... Bien... Merci "

    Et avec un dernier sourire aux filles, il monta dans son dortoir.

    " Quand je te disais de sortir avec un autre garçon pour oublier Harry, je ne pensais pas que tu irais aussi vite, la taquina Hermione

    - Ce n'est pas ça ! Se défendit la jolie rousse, c'est juste que... Personne ne m'a invité. C'est la seule façon pour moi d'aller au bal. Et puis Neville est un ami "

    Hermione et Ginny échangèrent encore quelques confidences avant d'aller se coucher. 

     


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